Les enfants du paradis #printempsdespoètes #désir #amour

Nous serons les enfants du silence
Nos hurlements muets deviendront innocence
Au gibet des lépreux nous brûlerons vestiges
De tous ces gens peureux qui détestent vertiges

Nous serons les enfants de la balle
Saltimbanque amoureux tu béniras vestale
Bohémiens des exploits éternels chapardeurs
Nous serons des renards en poulaillers farceurs

Nous serons les enfants de la lune
Nos nuits aux couleurs d’ambre auront goût de soleil
En ma chevelure rousse blonde ou brune
Tu poseras si tendre des caresses de miel

Nous serons les enfants des tempêtes
En ouragans intimes emportés par les vents
Notre vie distillée aura cet air de fête
Quand j’aurai disparu tu riras en chantant

Nous serons les enfants du bonheur
Curieux des extrêmes intrépides brasiers
Virevoltants d’amour de joie et d’amitié
Affamés et joyeux sous cerisiers en fleurs

Nous serons les enfants du miracle
Nos années effacées par philtre de sorcière
Paraîtront mausolées aux mille barrières
Mais une seule étreinte en fera tabernacle

Nous serons les enfants du paradis
Je serai ta Garance immortelle Arletty
Et toi mon Baptiste mon éternel Jean-Louis
Tu seras « l’atmosphère » de ma nouvelle vie.

Dans la chambre illicite #printempsdespoètes #LeDésir #amour

Dans la chambre illicite un parfum d’inconnu
Parsème de douceurs des draps ensommeillés
Nul ne sait si la neige parviendra à l’été
Mais il devient le maître et elle est l’ingénue

Dans la chambre interdite aux couleurs d’infini
Il n’y a plus d’espaces à mesure des jours
C’est le livre des heures c’est le mois de Marie
Ils l’ont tant attendu ce rendez vous d’amour

Dans la chambre sauvage où hurle le silence
Elle le mord il la prend il la tient et elle danse
C’est un ballet immense une lutte d’amants
Leur douceur n’a d’égale que leurs jeux indécents

Dans la chambre apaisée aux mille soies torrides
Ils se touchent enivrés en de longs corps à corps
Leurs caresses miellées deviennent un corps accord
En leurs souffles mêlés le réel est frigide

Dans la chambre permise l’amour aura gagné
Lorsque l’on vit ses rêves ils en deviennent vrais
Capri n’est qu’un début pour deux amants qui s’aiment
Leur amour si puissant vaincra tout anathème.

(Et pour lire d’autres poèmes mon site http://www.poesie-sabine-aussenac.com )